
“Sans cette incurie budgétaire le financement de nos système sociaux ne poserait aucun problème.”
Quant à l’endettement des foyers, il explose. De plus en plus de ménages sont contraints de vivre à crédit (prêts à la consommation, prêts immobiliers, crédit revolving…) pour faire face aux dépenses courantes. Malheureusement, on ne compense pas indéfiniment la perte de salaire, l’augmentation des loyers et l’inflation des prix par l’endettement. Le maillon faible a lâché aux Etats-Unis. Cela aurait très bien pu se produire, un peu plus tard, en France. Sarkozy ne voulait-il pas, durant sa campagne, importer dans notre pays le principe des subprimes, ce crédit immobilier pour les pauvres qui a causé la catastrophe de 2008 ?
A cela s’ajoute une baisse des recettes sans précédent. Nous avons abandonné 100 milliards d’euros (rapport parlementaire) en réduction d’impôts pour les plus riches. Sans cette incurie budgétaire le financement de nos système sociaux ne poserait aucun problème.
Ce n’est donc pas à une crise financière à laquelle nous sommes confrontés en dernier lieu mais bien à une profonde crise sociale, une crise de répartition des richesses. Pour agir en conséquence, il ne faut pas se tromper de diagnostic sur les causes qui l’ont engendrée.
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