lundi 26 mars 2012

Chômage : où est l’accalmie ?

par Pierre Larrouturou

Ce matin, Nicolas Sarkozy avait le culot de parler d’une « accalmie » sur le front du chômage. Hélas, ce soir, les chiffres diffusés par le Ministère du Travail ne montrent aucune accalmie.


1. Le nombre total de chômeurs atteint des sommets : 4.887.000 sans compter les plus de 57 ans dispensés de recherche d’emplois, sans compter tous les jeunes en situation de galère qui ne sont inscrits nul part car ils n’ont pas cotisé, sans compter les demandeurs d’emploi des DOM et des TOM et sans compter une grande partie des 2 millions d’inscrits au RSA-RMI…
2. Le total des inscrits à Pôle Emploi augmente de 20.400 en un mois (pour les catégories ABC).

dimanche 25 mars 2012

La Stratégie du Choc

Le documentaire tiré du livre de Naomi Klein



En 2007, Naomi Klein publiait La Stratégie du choc.
Un traumatisme collectif, une guerre, un coup d'état, une catastrophe naturelle, une attaque terroriste plongent chaque individu dans un état de choc. Après le choc, nous redevenons des enfants, désormais plus enclins à suivre les leaders qui prétendent nous protéger. S'il est une personne à avoir compris très tôt ce phénomène, c'est Milton Friedman, Prix Nobel d'économie en 1976.

mercredi 14 mars 2012

Famine au Sud, Malbouffe au Nord

Comment le bio peu nous sauver


Par Marc Dufumier

Un agronome de réputation internationale dénonce les folies de l'agriculture mondiale et montre qu'une alternative crédible est déjà à l'œuvre : l'agriculture biologique.


En 2050, les neuf milliards d'êtres humains qui peupleront la planète pourront se nourrir... grâce à l'agriculture biologique.

Celui qui l'affirme n'est pas un doux rêveur. C'est Marc Dufumier, un agronome de réputation mondiale qui a observé en France et dans le reste du monde le bon fonctionnement des systèmes agro-écologiques ; et les dysfonctionnements des systèmes « productivistes ». Famines, malbouffe, dégâts environnementaux, désertification des campagnes : tel est le bilan, désastreux, de nos systèmes agricoles exagérément spécialisés, mécanisés, « chimisés ». Dans l'inconscient collectif, cette agriculture « moderne » reste pourtant la seule capable de nourrir la planète et de rémunérer correctement les paysans. 

mardi 13 mars 2012

Pour nourrir le monde

« l’agro-écologie surpasse l’agriculture industrielle à grande échelle », déclarait le rapporteur de l’ONU en 2010

Communiqué de presse 

BRUXELLES – « Les gouvernements et les agence internationales doivent stimuler de toute urgence les techniques agricoles écologiques afin d’accroître la production alimentaire et sauver le climat », a déclaré Olivier De Schutter, Rapporteur spécial de l’ONU sur le droit à l’alimentation, au moment de présenter les conclusions d’un séminaire international sur l’agro-écologie organisé à Bruxelles les 21 et 22 juin 2010.

Soutenu par 25 experts mondiaux en agro-écologie, le Rapporteur de l’ONU a appelé la communauté internationale à repenser les politiques agricoles actuelles et à s’appuyer sur l’énorme potentiel qu’offre l’agro-écologie.

« Il y a un an, les chefs d’Etat réunis au G20 de L’Aquila se sont engagés à mobiliser 22 milliards de dollars en trois ans pour améliorer la sécurité alimentaire mondiale. Il s’agissait là d’une bonne nouvelle. Toutefois, dans le réinvestissement agricole, la question la plus urgente porte moins sur les montants que sur l’approche adoptée », analyse Olivier De Schutter. « Pour accroître la production alimentaire, les efforts se concentrent actuellement sur les investissements à grande échelle – y compris dans l’acquisition de terres à grande échelle – et sur des modèles agricoles de type ‘Révolution Verte’ : semences améliorées, fertilisants chimiques et recours aux machines. Peu d’attention a été accordée aux méthodes agroécologiques qui ont pourtant prouvé leur capacité à accroître la production et à améliorer les revenus des paysans tout en protégeant les sols, l’eau et le climat », constate l’expert de l’ONU.

lundi 12 mars 2012

Prêt à Jeter

L'obsolescence programmée


Une plongée dans la production industrielle qui nous éclaire sur les tentatives pour maintenir un état de dépendance artificielle vis-à-vis de la consommation. Des pratiques incompatibles avec l'épuisement des ressources naturelles. Un reportage signé ARTE.