dimanche 18 décembre 2011

Création monétaire et triple A


Dans la polémique actuelle entre la France et l'Angleterre, il faut se poser la question pourquoi l'Angleterre bénéficie des taux d'intérêt plus bas que la France et que son triple A n'est pas menacé alors que le triple A français va sauter dans les semaines qui viennent.Tout ça alors que la situation économique de la Grande Bretagne est pire que celle de la France. La raison est simple, la banque centrale d'Angleterre a le droit d'acheter de la dette publique (monétisation de la dette), ceci diminue le besoin du gouvernement anglais de s'endetter sur les marchés et mécaniquement ça provoque une diminution des taux (puisque les besoins d'emprunter sont moindres).

mardi 13 décembre 2011

Fed : un casse anti-démocratique de... 7770 milliards de dollars !



Le 28 novembre dernier, l'agence Bloomberg a publié un article qui aurait dû avoir un retentissement cataclysmique. Le silence qui s'en est en fait suivi est fort instructif... Le Post 08/12/2011

lundi 12 décembre 2011

Un futur inacceptable

Nucléaire : le moyen le plus dangereux de faire bouillir de l’eau 

Par BERNARD LAPONCHE Polytechnicien, docteur ès sciences en physique des réacteurs nucléaires, expert en politiques de l'énergie et de maîtrise de l'énergie - Libération - Le 24 Mars 2011


Le caractère mystérieux de l’énergie nucléaire et l’aura scientifique qui l’entoure masquent pour beaucoup la réalité de son utilisation dans les centrales nucléaires : il s’agit de chauffer de l’eau sous une pression suffisante, ou de la faire bouillir, afin de produire de la vapeur produisant à son tour de l’électricité grâce à un turboalternateur, comme dans une chaudière à charbon. Un réacteur nucléaire est une chaudière dans laquelle la chaleur, au lieu d’être produite par la combustion du charbon par exemple, est produite par la fission des noyaux d’uranium 235 contenus dans le combustible (des «crayons» d’uranium ou d’oxyde d’uranium).

Quelle énergie pour l'avenir ?

Il y a une forte probabilité d'un accident nucléaire majeur en Europe 
Bernard Laponche ENTRETIEN Télérama n° 3205 - Le 19 juin 2011    

Physicien nucléaire, polytechnicien, Bernard Laponche est formel : la France est dans l'erreur. Avec le nucléaire, elle s'obstine à privilégier une énergie non seulement dangereuse mais obsolète. Alors que d'autres solutions existent, grâce auxquelles les Allemands ont déjà commencé leur transition énergétique. 

France, peut-on sortir du nucléaire ?

Le choc de Fukushima a conduit à poser une question longtemps interdite : la France peut-elle abandonner l’énergie nucléaire ? LEMONDE.FR | 24.11.11 |
Et entre deux des meilleurs spécialistes de l’énergie. L’un, Thierry S le débat peut s’organiser, alomon, est ingénieur énergéticien, et préside l’association négaWatt, qui vient de publier un scénario de transition énergétique. Quant à Bertrand Barré, il a été directeur des réacteurs au Commissariat à l’énergie atomique (CEA) et attaché nucléaire près de l’ambassade de France aux Etats-Unis. Il est aujourd'hui conseiller scientifique auprès d'Aréva. Pour la première fois, ces personnalités très opposées échangent leurs points de vue.

dimanche 4 décembre 2011

Division du travail et répartition des revenus


Le revenu, une nécessité dans une société 
de division du travail 

Alors que la zone Euro aura 800 milliards d’euros à trouver en 2012 pour se refinancer, la perte de 30000 emplois en France semble secondaire au vu des analyses. L’impression générale est que l’emploi se dégrade à cause des plans de rigueur mis en place.

Evidemment, les plans de rigueur diminuent la surface de consommation. Les prévisions des producteurs sont donc pessimistes et ceux-ci réduisent leurs capacités de production pour ne pas produire à perte. Cette réduction implique une diminution du nombre d’heures travaillées. Dès lors des choix s’opèrent parmi les travailleurs qui sont mis en concurrence avec un accroissement de la compétition sur les coûts. En effet, les entreprises cherchent à diminuer leurs coûts en raison de perspectives difficiles, et en plus, pour un même nombre de travailleurs compétents dans un secteur, il y a moins de besoins et il peut donc faire un choix vers ceux qui acceptent une rémunération moindre.