lundi 5 septembre 2011

Augmenter les salaires

L’augmentation des salaires repose sur des mécanismes simples à mettre en place. D’abord empêcher que la création de richesses des entreprises ne soit captée par des actionnaires qui demandent un taux de rentabilité inconsidéré. Actuellement, le capitalisme actionnarial prélève plus d’argent sur les entreprises qu’il n’en apporte. Nous sommes dans un capitalisme d’usure. Il faut donc : 

Si le patron s’augmente, il doit nécessairement augmenter le salaire de base.

Plafonner la rentabilité actionnariale
Au-dessus d’un certain seuil, tout est imposé à 100%, ce qui obligera à réinvestir dans le capital de l’entreprise.

Limiter l’éventail des salaires pour éviter que la répartition des profits ne se concentre en haut de la pyramide, c’est-à-dire entre les mains de l’équipe dirigeante. L’écart entre le plus bas et le plus haut salaire ne doit pas dépasser 1 à 20 (et pas seulement dans les 52 entreprises disposants de capitaux publics, ce qui revient à ne rien faire). Si le patron s’augmente, il doit nécessairement augmenter le salaire de base. Rockefeller préconisait lui-même un écart maximum de 1 à 40. Nous sommes aujourd’hui dans un rapport de 1 à plus de 400 (hors sociétés financières). Dans l’économie sociale et solidaire, l’écart imposé est de 1 à 10. Avec 1 à 20, nous suivons les recommandations de la Confédération Européenne des Syndicats.

Indexer les salaires sur l’inflation (comme en Belgique ou au Luxembourg), pour qu’il ne s’installe pas un décalage croissant entre le niveau de vie d’une partie de la population et l’augmentation des prix.

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