lundi 5 septembre 2011

Un monde pour demain

Le monde de demain est déjà dans celui-ci. À nous de nous en emparer et de lui donner raison. La France, par son histoire et par sa richesse, a les capacités de monter l’exemple et d’entraîner dans son sillage les mouvements progressistes qui animent les luttes sociales dans tous les pays. Elle l’a prouvé à plusieurs reprises. Les solutions réalistes n’impliquent pas le renoncement mais de l’audace. La crise écologique nous apprend qu’il n’est plus possible de reculer. Nous avons déjà trop attendu. La crise financière a déjà pris date pour son prochain effondrement boursier. Un autre modèle de développement doit voir le jour rapidement.

Ce que nous pouvons faire ici 
peut défaire ce qui opprime là-bas.”

La coopération nationale est la première étape vers la coopération internationale. Ce que nous pouvons faire ici peut défaire ce qui opprime là-bas. La généralisation des principes énoncés plus haut trouve son débouché dans l’Europe sociale qui doit se construire sur l’échec patent de l’Europe libérale. Mais aussi dans un soutien ardent aux pays du Sud qui ont besoin de notre apport logistique et financier, de nos
savoir-faire, de nos technologies comme de notre solidarité dans la crise écologique qui s’annonce, en dehors de toute recolonisation masquée par l’apparence de générosité du co-développement. Nous ne sortirons pas seuls de l’épreuve, mais nous pouvons ouvrir la voie.

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