... se serait abattue sur la terre, sans que personne n’en soit ni
responsable ni coupable. « Soyez
raisonnables, nous dit-on, vous voyez
bien que c’est un phénomène mondial », oubliant l’exercice sans
partage des pouvoirs politiques et économiques du capitalisme qui en est la
cause principale.
Souvenons-nous : plusieurs civilisations dynamiques et
évoluées ont déjà disparu (…, égyptienne, grecque, romaine, arabe, chrétienne…),
faute d’avoir su gérer les « crises ». La civilisation dite
occidentale a subi de nombreux avertissements avec ces guerres de plus en
plus dévastatrices (et aujourd’hui la menace nucléaire). Après la deuxième
guerre mondiale, deux blocs se sont affrontés : le bloc
« communiste » et le bloc « libéral ».
“ « La Crise » balayera aussi sûrement ce château de cartes sous le regard impuissant des promoteurs de cette politique. ”
Les tenants de l’économie collectiviste avait oublié la Vie,
l’Humain, la Justice. Le bloc « communiste » a tué les libertés, la
créativité, le besoin d’entreprendre, la nécessité de contre pouvoirs, de
médias libres et ne s’est maintenu que par des dictatures et des millions de
morts. Personne n’imaginait d’issue à cette situation sans véritable bain de
sang. Pourtant l’ensemble des catastrophes économiques et politiques annoncées
ne s’est pas réalisé. Les régimes issus de cette expérience se sont écroulés avec
la chute du mur de Berlin. « La Crise » a tout balayé. La Gauche européenne
- en particulier les partis communistes
– l’a payé cher. En n’anticipant pas et en s’accrochant à de vieilles lunes
archaïques, elle n’a pas su renouveler son offre politique pour se au mettre
service de ce qui reste son identité, à savoir la solidarité, la redistribution
équitable des biens et des richesses. Pire, sous prétexte de modernisme, elle a
accompagné le système libéral en défendant des réformes à la marge.
De son côté, le bloc « libéral », tenant de l’économie de marché libéré de contraintes et de régulations appropriées, a à son tour oublié l’Humain, la Vie, le Social, l’Equité. Il a augmenté les inégalités entre les mieux lotis et les plus démunis. Il a favorisé les situations précaires en jouant sur la peur du chômage, l’exploitation des ressources naturelles et la main-d’œuvre des pays les plus pauvres. La droite n’apprendra pas plus vite que ne l’a fait la gauche. Elle aussi n’anticipe rien. Les vieilles lunes archaïques du capitalisme triomphant ont la vie dure. Le libéralisme s’est maintenu et se maintien encore au prix de millions de morts (colonisations, explosion de guerres des pauvres, survivance de famines, d’épidémies). « La Crise » balayera aussi sûrement ce château de cartes sous le regard impuissant des promoteurs de cette politique.
De son côté, le bloc « libéral », tenant de l’économie de marché libéré de contraintes et de régulations appropriées, a à son tour oublié l’Humain, la Vie, le Social, l’Equité. Il a augmenté les inégalités entre les mieux lotis et les plus démunis. Il a favorisé les situations précaires en jouant sur la peur du chômage, l’exploitation des ressources naturelles et la main-d’œuvre des pays les plus pauvres. La droite n’apprendra pas plus vite que ne l’a fait la gauche. Elle aussi n’anticipe rien. Les vieilles lunes archaïques du capitalisme triomphant ont la vie dure. Le libéralisme s’est maintenu et se maintien encore au prix de millions de morts (colonisations, explosion de guerres des pauvres, survivance de famines, d’épidémies). « La Crise » balayera aussi sûrement ce château de cartes sous le regard impuissant des promoteurs de cette politique.
Pourtant, le libéralisme n’en est pas à sa première crise quand
d’autres déjà sont annoncées. Avec les années 68 ont été remis en cause les
mœurs d’une fausse morale étriquée, le mandarinat, la situation des femmes dans
la société… Les acquis gagnés doivent demeurer irréversibles. Puis ce fut la
désespérance dans le monde entier qui alimente encore les conflits ethniques,
religieux, la réapparition de la nécessité de boucs émissaires… Mais aussi, l’apparition
de la précarité des ressources naturelles (crises pétrolières, matières
premières, etc.) dans un marché uniquement spéculatif. Maintenant, la sonnette
d’alarme est tirée sur la protection de l’environnement (gaz à effet de serre,
épuisement de l’écho-système, déchets nucléaires, OGM, biodiversité, etc.).
“ notre politique doit être attachée à l’idée d’une Europe solidaire afin de matérialiser le rapprochement des peuples et des cultures ”
“ notre politique doit être attachée à l’idée d’une Europe solidaire afin de matérialiser le rapprochement des peuples et des cultures ”
D’autres alternatives sont possibles. Elles doivent mettre
l’humain et le social au cœur du débat, en différenciant la sphère des
services publics de la sphère marchande. Accessibles à tous, la sphère publique
permet une redistribution des richesses financées d’abord par les plus riches (grands
groupes et fortunes personnelles) au profit de tous, à travers un juste impôt progressif
sur tous les revenus.
La sphère marchande, quant à elle, doit impliquer une part
croissante de l’économie solidaire et sociale, la défense des commerces de
proximité ainsi que la protection des relocalisations territoriales. Par
conséquent, elle s’accompagne d’une part décroissante de l’économie de marché, qui doit-être contrôlée, régulée, et soumise à une concurrence au profit des consommateurs.
Tout repose sur la défense des libertés, des droits
fondamentaux et de la protection sociale. Mais aussi le droit au temps libre,
aux loisirs, à l’épanouissement, aux possibilités de joies et de bonheurs. Favoriser
un monde équilibré et motivant emportera plus facilement l’adhésion du plus
grand nombre.
Si nous ne parvenons pas à cela, il faut craindre, comme par
le passé, les guerres (luttes de pouvoirs économiques et politiques) qui, dans
la douleur et la misère totale, remettent les pendules à l’heure d’un nouveau
départ.
Pour éviter que de tels drames se reproduisent, notre
politique doit être attachée à l’idée d’une Europe solidaire afin de matérialiser
le rapprochement des peuples et des cultures. Comme un facteur de paix et de
stabilité, elle contribue à donner plus de poids, au niveau international, à la
défense de valeurs comme la démocratie, la liberté, l’égalité et la fraternité.
La planète est notre patrimoine commun. Nul ne choisit ni le
lieu, ni l’époque, ni l’environnement familial, politique, économique et
environnemental de sa naissance. Seule une politique solidaire, réaliste,
ouverte et humaniste est dès lors acceptable.
Les moyens pour y parvenir existent si on veut bien les
affecter à ces projets, à cette vision.
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